Archives de catégorie : Nourritures terrestres

Soufflé

La purée en flocons, c’est facile à préparer, mais ça m’est très difficile à manger : réflexe de régurgitation lié à la consistance de la « pâte ».
Du coup, vu qu’il en restait beaucoup, Môman accommodait ce reste en soufflé : ajout de 3 à 4 jaunes d’oeufs, puis leur blanc monté en neige, et au four !

Maintenant, c’est direct en soufflé : un sache de purée en flocons, un demi-litre de lait, muscade, comté en petit cubes ou gruyère râpé, 4 jaunes d’oeufs. Mélange. On monte le blanc des oeufs en neige bien ferme, et on le rajoute au gloubiboulga.
Au four pour une petite heure à température moyenne.
Et là, on est assuré que le plat soit consommé d’une traite.

The source of Spice

Le commencement est un moment délicat. Mais le souvenir s’est perdu. Sachez néanmoins qu’il a commencé à l’indienne, avec ces pâtes à curry toutes prêtes. Notez le nom de la marque ; ceci est une coïncidence, mon pseudonyme ayant été trouvé ailleurs en lisant un roman de Franck Herbert.

Pas si hot que cela finalement : mon palais est maintenant plus accoutumé au curry Thaï. Mais cela reste toujours succulent. Pour preuve, la poêle à four ayant servi pour la cuisson a été léchée de façon tout à fait indécente.

Poulet, beurre, échalotes, et cette fameuse pâte. Il faudra que je le refasse comme avant : échalotes en premier et à roussir, rajout de morceaux de gingembre et de piment (pour que cela arrache vraiment), et de crème fraîche normande à la fin (bizarrement, je préfère le lait coco uniquement avec le curry vert).

Ah, et du riz basmati en accompagnement.

Cafetière italienne WMF Kult

La lecture d’un article dans les blog du Monde.fr m’a convaincu d’essayer le café. Eduqué au (et dégoûté du) jus de chaussette filtré qu’on trouve partout, rebuté par le marketing viral et sectaire des capsules à Georges, le système italien m’a paru d’une simplicité et d’une élégance admirable.

Donc petit passage au WMF Printemps, petit délai d’attente (j’ai le chic pour vouloir les modèles pas en stock), la cafetière désirée est arrivée. Et franchement, ça le fait. Exception d’un joint (un de rechange fourni), on dirait que l’objet est fait pour durer une vie humaine. Et en ce qui concerne le liquide obtenu, j’ai le même effet que le passage du thé en sachet (poudre hypercalibrée de résidus de feuilles) au vrai thé en feuille (avec une variété de types et de saveurs qu’on ne soupçonnait guère).

Bref : un nouvel univers s’ouvre à mes sens.
Pas de sucre. Peut-être avec un chocolat noir. Je vais pouvoir accueillir chez moi des amateurs de thé ET de café.

SuperGreen!


Dans l’autocuiseur à riz :
– 1 dose de riz Thaï bio , avec ses 2 doses d’eau (la même que l’eau pour le thé, donc très peu minéralisée)
– le servir à la fin dans un grand bol.
Dans la poële à four :
– 2 petits (ou 1 gros) blancs de poulet bio, coupés en petits morceaux
– 1 cuillère à café de fleur de sel de Guérande
– 2 à 3 cuillères à soupe d’huile d’olive bio
– à feu très doux, cuire avec le couvercle posé, veiller à ce que la viande n’attache pas au fond.
– quand le poulet est cuit superficiellement, rajouter 2 à 4 cuillères à café de pâte de curry vert Thaï (Bahadourian again), cuire à feu fort 1 minute.
– puis rajouter les petits oignons blanc (un peu verts) coupés en quarts et 20 cl de lait de coco.
– ensuite feu doux, sans couvercle, entre 10 et 20 minutes : le temps que le lait réduise un peu, que la sauce s’épaississe, les oignons doivent être croquants, et le poulet cuit en son centre mais rester tendre.
– déposer le tout sur le riz, déguster avec une cuillère à soupe, et embrasser le présent(*).

(*) en anglais, on dit seize the day, et en latin carpe diem

Tea time


Mode gros volumes… pour ne plus se lever toutes les 20 minutes pour en préparer à nouveau.
Et de me demander comment le verre résiste à l’eau bouillante, et à la flamme de la bougie chauffe-plat…

The Spice must flow


Dans la cocotte l’autocuiseur à riz :
– 1 dose de riz Thaï bio , avec ses 2 doses d’eau de Volvic
– le servir à la fin dans un grand bol.
Dans la poële à four (yes, i’m a WMF lover) :
– 2 blancs de poulet bio, coupés en petits morceaux (pour des petites bouchées)
– 1 cuillère à café de fleur de sel de Guérande
– une bonne dose de beurre bio, qui va prendre les arômes des épices
– à feux doux, cuire d’abord à l’étouffée (donc couvercle), l’eau d’évaporation du poulet servant à le cuire.
– à mi-cuisson, rajouter 2 cuillères à café de pâte de curry rouge Thaï (qu’on trouve à Bahadourian), toujours feu foux et couvercle.
– vers la fin, rajouter 2 à 3 échalotes longues, coupées en longueur, qui vont absorber le jus, feu doux sans couvercle.
– presque à la fin, rajouter 2 cuillères à café de sucre complet bio (non raffiné, couleur marron pas engageante, mais trop bon) avec un feu fort pour caraméliser un peu le tout.

– déposer le tout sur le riz, et déguster. Pas besoin de fourchette ou de baguettes, c’est à la cuillère à soupe. Le riz calme le feu du poulet.

Et au fur et à mesure que cette popote est consommée, on se fait à l’idée que la vie est belle.

The Earth Below

Strauss et son Danube bleu, quand mon Imperial Trader est en train d’accoster, ou qu’un vaisseau s’amarre à la Station Spatiale Internationale… en direct sur Nasa TV.
Au hasard, un morceau d’Angels & Airwaves quand je m’imagine traverser l’espace interstellaire.
Là, Lascia ch’io pianga quand l’ISS passe dans l’ombre de la terre. Soleil couchant, qui transperce l’atmosphère. La vidéo est de faible qualité, mais cela fait son effet sur l’écran du mediacenter. On l’imagine en haute définition, sur un pan de mur entier.

La quiétude est encore plus belle, lorsque le moment correspond à l’après dégustation de sashimis.
Il faudra que j’essaye de synchroniser tout cela avec un verre de Valpolicella.

Tea time (en images)

Toujours aussi difficile de décrire ce qui se passe dans le cerveau quand on ingurgite cela, mais déjà : le plaisir visuel.

« Opium Hill »
(MF T462)

« Nil Rouge »
(MF T638)

« Gold Himalaya »
(MF T4302)

« Silver Dragon »
(MF T2300)

« Arya » ou Rose d’Himalaya
(MF T1010)

Impossible par contre de photographier la légère vapeur qui s’en échappe, ni le jeu de lumière entre le verre russe, la liseuse et les bougies.