The unboxing

Le Père Naël a sonné deux fois. Il était déguisé en postier, mais je l’ai reconnu sous son déguisement et son maquillage. Le colis était léger : 600 grammes et venant de Suisse.
Ce n’était pas du chocolat, mais je commençais déjà à saliver d’envie.
Ouverture !

Vous me pardonnez, mais ce fut sans gants blancs. Les vignettes sont cliquables, le mode zoom permet de naviguer avec les touches fléchées gauche et droite. Désolé pour la faible qualité, j’ai fait avec les moyens du bord et sur le vif, avec la fonction photo de mon iPod Touch 4G.


Il a fallu de la modération pour ne pas déchirer le paquet comme un barbare.

Heureusement qu’on ne m’a pas pris en photo, mes yeux devaient avoir quadruplé de volume, comme Will E. Coyote voyant un Roadrunner rôti sauce curry.

Le doute est levé, c’est bien elle. « Alpha edition ». On est toujours en développement et tests, et il est logique de penser qu’un jour, ce seront des « Final edition » qui seront produites.

Le dos de la boîte : cela fait très pro, on a du mal à intégrer le fait qu’il s’agisse de la version « alpha ».

On fait coulisser le papier glacé noir, et l’on se retrouve avec le carton lui-même.

Voilà ce qu’on obtient après avoir soulevé une sorte de polystyrène.
A noter que les deux rouleaux ne servent pas qu’à bloquer le boitier, déroulez-les et conservez-les bien, car ce sont les plans pour devenir Maître du Monde. Mouaaaaahhahhahaahhhh !!!!
Plus sérieusement, c’est à ce genre de petits détails rajoutés qu’on reconnaît un travail bien fait et bien pensé. Ah, oui, et il y a une brochure aussi. Attention car il faut la déplier :
 
 

Et la bestiole fut touchée et sortie de son emballage. My preeeeciooussss!!!!
 

Même si la qualité n’est pas la même, j’ai eu l’impression de sortir un appeule Mac mini. Mieux : plus léger, aucune pièce mécanique, aucun ventilateur, presque autant de ports USB… Le détail qui tue : la peinture du boîtier possède, en plus de la couleur, la texture en peau d’orange de l’Atari ST.

Pas de risque au début, on prend le clavier et souris du MegaST, la connexion vidéo est le DVI-D du moniteur du mediacenter, et le transfo utilisé est celui d’un disque dur externe (après avoir bien vérifié voltage, ampérage et polarité sur les notices).
Hum… il manque quelque chose…


Voilà, maintenant c’est parfait ! XD


Bon, ben, ça s’allume, mais ça prend pas feu. A noter qu’il n’y a qu’un seul bouton pour allumer ET reseter ET éteindre. Cela reste intuitif, on s’aide avec la LED sur le devant, et on joue sur les délais (qui sont raccourcis par rapport à ceux que l’on peut entendre sur une vidéo youtube).

Un demi-GIGA de RAM ???? Mais comment on fait pour remplir ça ? Sur Mac ou PC, c’est facile, mais sur Atari, le concept est si nouveau que mon cerveau a vraiment du mal. (@GdM: oui, okay, avec la PAO). A noter que comme sur MacBook Air, la RAM est soudée et non extensible. Pour les 2 Go de RAM (limite du TOS), si vraiment c’est nécessaire, ce sera peut-être pour une « Gold Edition ».

Le PCI… Si vous consultez le site de Didier Méquignon, vous savez qu’avec un fond de panier, on peut rajouter des cartes PCI (donc une carte vidéo). La vidéo qui sort est générée par le Videl virtuel du FPGA. On a recensé des problèmes avec la sortie vidéo analogique (VGA) sous la forme de parasites, mais là, en DVI-D(igital), c’est nickel.

Puis l’USB… On arrive ensuite sur l’initialisation de MiNT préinstallé avec ouverture de NetSurf (un client web) et une page web de bienvenue. Petit clin d’oeil à appeule ? Le fond d’écran bleu fait aussi penser au fond d’écran MacOSX Tiger. Préinstallé, préconfiguré, la majorité des logiciels, utilitaires et configurateurs ont un fichier texte explicatif. Ils pensent à l’utilisateur de base. Bravo ! On change la résolution, celle de base étant le 640*480*TC16 et on branche des trucs sur les ports USB, on fixe le langage dans le CPX qui va bien. Deux remarques : le desktop.inf est en lecture seulement, il faut le mettre en écriture pour ne plus avoir à choisir le bureau les fois suivantes, et il faut déclarer un setenv HOME dans MiNT.
Reboot…

Tout est détecté : clavier usb, souris usb, clef usb. Et ça marche ! le clavier est correctement mappé, la souris usb marche (même la molette pour les logiciels qui gèrent cet événement), et les fichiers sur la clef sont accessibles. J’ai même installé mon KK Commander, dézippé les archives situées sur la clef usb, les répertoires de destination étant sur le disque D.
Pour être poli, j’ai halluciné et je n’en revenais pas. Pour être franc, il m’est poussé un second trou de balle. De l’USB sur Atari !!!! Et bien oui. Pour les fonctions de base, hein. On n’ira pas demander de la webcam ou une tablette graphique… quoique… J’ai fait un test sans clavier et souris Atari : les clavier et souris USB sont reconnues dès le démarrage. Le FireTOS biiiippp à son lancement car il ne détecte pas le clavier du MegaST, mais c’est réglé en tapant une touche sur le clavier USB.

1280*1024*TC16. Je n’ai pas vu le mode 32 bits dans le sélecteur de configuration, mais je m’en fous, il est inutile. NVDI est aussi installé par mes soins (j’avais pu sauvegarder le disque dur de mon Falcon avec Litchi, lucky me) et patché selon les instructions. Niveau affichage, ce n’est pas un foudre de guerre, mais ça le fait. C’est confortable, ça marche et pour le peu que j’ai testé (en gros, mes logiciels) la compatibilité semble très bonne.

D’autres petits articles suivront, donc stay tuned. Prochaine fois, je donnerai dans le g33k-P0rn ; il y a déjà des photos de la carte nue et en gros plan sur le web, mais à l’instar du sexe en ligne, on oublie et on en veut toujours. Et puis il y a tant de choses à tester : le lecteur sd card, l’ethernet (qui parait-il est : « on branche, ça marche, rien à configurer »), etc. A noter que certaines choses ne marchent pas car en cours de développement (port PS/2, ASCI, SCSI ?) et il manque des choses dans le FPGA (on parle d’un DSP, mais bon, c’est juste pour le fun car le ColdFire est bien plus puissant).

Plus sérieusement, j’adresse toutes mes félicitations au fabricant et à l’équipe de développement pour ce bijou technologique. Bien que non fini, c’est déjà de l’excellent travail.
Bon, c’est pas tout, mais j’ai du code à pondre et à torcher… The FireBee gave me new Mojo, so behave, baby: I’m back!

Une réflexion sur « The unboxing »

  1. Ah, une autre chose dans la boite, que je n’ai compris que ce matin : sur une bande de papier, 4 pastilles noires alignées comme un lego. Il s’agit en fait des « pieds » à coller sous le boîtier. Pas besoin d’y aller aux ciseaux, c’est déjà prédécoupé.

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