Gare de Lyon

Après une journée de shopping à Paris et/ou un resto entre gentils garçons… Le retour de la capitale de France vers la capitale des Gaules… Et donc l’attente à la gare de Lyon.

Loin d’être ennuyeuse, la demi-heure ou l’heure défile sans que j’en prenne conscience. Pas de journal ni de livre à lire, ou alors c’est un subterfuge. Pas de citronnade ou de pâtisserie à consommer : trop cher. Je m’installe discrètement dans un coin, et je regarde patiemment les gens.

Ils se retrouvent, ils se quittent, s’embrassent ou se serrent la main. Coups de téléphone portables, valises ou sacs à trainer… Ils sont pressés ou placides, fidèles à eux-mêmes, leurs petites habitudes se révèlent, ils sont toujours esclaves du temps, mais certains sont bénis par l’amour (les veinards !). Petits fragments d’humanité formant une toile vivante, les couleurs de la vie se marient au gré des arrivées et des départs. Un tableau toujours changeant, toujours plaisant à l’oeil.

Quelque soit l’apparence de ces personnes, il me semble même entrevoir leur essence, et je me délecte de les voir si beaux.