Archives de catégorie : Scribouillages

Soufflé

La purée en flocons, c’est facile à préparer, mais ça m’est très difficile à manger : réflexe de régurgitation lié à la consistance de la « pâte ».
Du coup, vu qu’il en restait beaucoup, Môman accommodait ce reste en soufflé : ajout de 3 à 4 jaunes d’oeufs, puis leur blanc monté en neige, et au four !

Maintenant, c’est direct en soufflé : un sache de purée en flocons, un demi-litre de lait, muscade, comté en petit cubes ou gruyère râpé, 4 jaunes d’oeufs. Mélange. On monte le blanc des oeufs en neige bien ferme, et on le rajoute au gloubiboulga.
Au four pour une petite heure à température moyenne.
Et là, on est assuré que le plat soit consommé d’une traite.

Outshined Dorkness

Eclipsée, mais encore présente, reléguée dans un coin peu glorieux de mon être. Les inaptitudes et la maladresse sont constitutives. Impossible de s’en défaire, et il faudra vivre avec jusqu’à la fin. Cependant… tout n’est pas figé. On est toujours plusieurs choses à la fois, avec la capacité de faire varier telle ou telle partie. L’évolution est d’une facilité déconcertante pour certains, mais pour d’autres… Ce qui tient de force intérieure reste ténue et isolée. Avec une pléthore de placards desquels il faut sortir.

Temps : ce matin avec des nuages, l’astre du jour se masque pour l’occasion.
Lieu : Piscine du Rhône, avec son nouveau fond en acier inox qui a la particularité, en absence de rayons solaires, de refléter légèrement ce qui est au dessus.
Une ombre mouvante, semblable à celles se dessinant sur une paroi de la Caverne. Le spectateur que j’étais voyait sur ce fond une silhouette. Forme changeante, décrivant un corps et des membres en mouvements : le crawl était correct, efficace, et bigrement plaisant à voir. Miroir. C’était moi me voyant nager. Et là, chose rare, je me suis senti beau.

Le gnome à l’intérieur était toujours là, mais d’un autre temps, ligoté et bâillonné. Tant de kilomètres parcourus, et il y en aura encore à faire. Sur le délai imparti, je ne pourrai arriver à l’aisance que possèdent la plupart. Mais voyant d’où je viens… cela peut se compter en années-lumière.

Plante verte (3)

En mode auto-culture avec les sempiternels aussieButt (un Precision lemon et un Varsity red) :

Il faut encore travailler la fonte, mais on arrive doucement à l’objectif.
Bises à Pinky pour le choix du blanc.

The source of Spice

Le commencement est un moment délicat. Mais le souvenir s’est perdu. Sachez néanmoins qu’il a commencé à l’indienne, avec ces pâtes à curry toutes prêtes. Notez le nom de la marque ; ceci est une coïncidence, mon pseudonyme ayant été trouvé ailleurs en lisant un roman de Franck Herbert.

Pas si hot que cela finalement : mon palais est maintenant plus accoutumé au curry Thaï. Mais cela reste toujours succulent. Pour preuve, la poêle à four ayant servi pour la cuisson a été léchée de façon tout à fait indécente.

Poulet, beurre, échalotes, et cette fameuse pâte. Il faudra que je le refasse comme avant : échalotes en premier et à roussir, rajout de morceaux de gingembre et de piment (pour que cela arrache vraiment), et de crème fraîche normande à la fin (bizarrement, je préfère le lait coco uniquement avec le curry vert).

Ah, et du riz basmati en accompagnement.

Cafetière italienne WMF Kult

La lecture d’un article dans les blog du Monde.fr m’a convaincu d’essayer le café. Eduqué au (et dégoûté du) jus de chaussette filtré qu’on trouve partout, rebuté par le marketing viral et sectaire des capsules à Georges, le système italien m’a paru d’une simplicité et d’une élégance admirable.

Donc petit passage au WMF Printemps, petit délai d’attente (j’ai le chic pour vouloir les modèles pas en stock), la cafetière désirée est arrivée. Et franchement, ça le fait. Exception d’un joint (un de rechange fourni), on dirait que l’objet est fait pour durer une vie humaine. Et en ce qui concerne le liquide obtenu, j’ai le même effet que le passage du thé en sachet (poudre hypercalibrée de résidus de feuilles) au vrai thé en feuille (avec une variété de types et de saveurs qu’on ne soupçonnait guère).

Bref : un nouvel univers s’ouvre à mes sens.
Pas de sucre. Peut-être avec un chocolat noir. Je vais pouvoir accueillir chez moi des amateurs de thé ET de café.