Archives de catégorie : Atari – FireBee

Recharge

Petits tracas ces derniers temps, la langue du clavier est perdue, le boot n’est plus en noir et blanc, donc lent. La batterie lithium bleue n’est plus en mesure de conserver les paramétrages dans la NVRAM.
Bien qu’il soit possible de « remplacer NVM » dans le CPX qui va bien, ça ne me satisfait pas.
La boutique AG Electronic ne propose plus le modèle 18650 2200mAh, mais me conseille une compatible à 2600 mAh, ainsi qu’un berceau pour cette pile. La vendeuse déconseille la soudure sur ce type de batterie, tout à fait d’accord.

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Size matters

Le moniteur HP2211x était plus ou moins la cause de problèmes suivants :
– impossibilité d’avoir la résolution native, maximum de 1920*1080px (polarité non gérée, probablement un bogue dans le FPGA de la FireBee).
– impossibilité d’upgrader MiNT et XaAES (combinaison malheureuse entre FireTOS + MiNT (sans XaAES) et du moniteur). On n’obtenait rien d’autre que le 640*640px, problème de détection par le moniteur ? Alors que sur le Sony 19″, l’affichage était OK.

Du coup, profitant de l’expérience d’autres utilisateurs, et de l’examen minutieux du catalogue de www.ldlc.com (coucou BouB !), le remplacement a été fait. Et on a grandement gagné au change avec ce Philips 22″ LED – 220S4LCB.

La résolution native de 1680*1050px est acceptée et affichée, sans bogue de polarité. MiNT et XaAES ont pu enfin être upgradés. Voir la capture d’écran ci-dessous. J’avoue qu’avoir autant de place pour étaler son code GFA assez jouïssif. Et pas de ralentissement par rapport à l’ancien 1366*768px en TC32 bits (on est pas sur Falcon où la vidéo bouffe la bande passante au détriment du processeur).

Bref, que du bonheur. Je ne saurais que conseiller ce modèle de moniteur à tout nouveau possesseur de la Bee.

Summer time with the Bee

De mémoire, car l’article originel a été perdu lors du dernier plantage du serveur mysql de mon fournisseur d’accès à internet. Suite aux problèmes à répétitions chez SFR (le php qui rame et balance des erreurs 500, et personne en été pour récupérer correctement mysql…), j’ai finalement déménagé chez un vrai fournisseur d’hébergement.

Avant de reprendre le torchage du Troll avec entre autres le support de l’IMAP4, quelques mots sur ma pitite abeille…
– Toujours capot retiré, carte mère à l’air libre. Voir les LEDs clignoter ou pas s’avère assez pratique. Elles ont toutes une signification. En plein travail et canicule, un doigt sur le ColdFire ou sur le FPGA : les puces sont brûlantes. Mais le système tient bon. Pas de plantage. En fait, c’est très stable, et il faut que je code comme un cochon pour que MiNT crashe ou que la LED orange ne batte plus la cadence.
– Le FireTOS a été mis à jour, avec une correction pour mes jeux ; les fonctions vro/vrt_cpyfm() utilisaient le DMA sans attendre un signal de fin avant d’être réappelée. Du coup les rasters apposés en rafale ne se dessinaient pas correctement. Là, corrigé, et il n’y a plus à désactiver le DMA dans le FireTOS.cpx pour que l’affichage soit correct. Autre plus notable, le mode monochrome. Et l’on peut booter avec. Cela améliore la vitesse de démarrage de façon assez spectaculaire et tant pis pour l’icône couleur du début. Adopté !
Aniplayer est sorti officiellement pour les utilisateurs de la FireBee. Avec un patch récent sorti ce 16 Août ; le bogue alerte en boucle si le mp3 ne peut pas être chargé a disparu. Quel plaisir d’écouter les mp3 d’AmigaRemixes. Le programme a l’air plus efficace et optimisé pour lire les mp3 que mxPlay, mais moins tolérant sur certains fichiers. J’ai par ailleurs retesté mes anciennes vidéos de pr0n que j’avais réencodées pour le Falcon+Eclipse ATI RageIIc… De quoi donner l’envie de procréer à un panda.
– Un test de Inshape (Demo) est concluant. Les objets 3D en mode filaire s’affichent très rapidement en TC32. Quelques problèmes de clipping sur les traits côté gauche, mais je suppose que ça vient de la vétusté de la version de démo.
– Finalement, je suis passé en TC32 pour le mode vidéo. C’est tout aussi agréable niveau vitesse d’affichage et les dégradés du fond d’écran ne sont plus massacrés. J’aimerais bien qu’une nouvelle version du FPGA sorte pour corriger le problème de détection du moniteur, et obtenir finalement le 1920*1080, mais on est déjà assez à l’aise avec le 1366*768 (voir les captures d’écran sur un autre billet).

Bon, c’est pas tout, mais il y a du code à pondre…

Bee aware

Petite pause ce week-end…

C’est toujours plus facile en mode (grosse) passive.
Appeler MiNTnet est relativement simple en tant que client pur tcp/ip, qui correspond au mode de transfert ftp passif. C’est assez compliqué en tant que serveur tcp/ip, utilisé pour le mode de transfert ftp actif. Nouvelle séance nocturne pour faire choux blanc. On y arrive le lendemain, après une bonne nuit de sommeil. Et cela dépote toujours aussi rapide.
Donc ce soir, possible lâché public du Litchi, si je n’attends pas les corrections du RSC et HYP de mon traducteur de la version allemande.

Sinon, quelques réflexions et recommandations cette semaine…

Juice

Le petit transfo qui était utilisé, provenant d’un disque dur externe, a été remplacé par un transfo dédié et flambant neuf. Acheté dans une boutique d’électronique et sans trop regarder le prix. La nouvelle fait 24V-3A, et après deux semaines, la FireBee est plus à l’aise avec. L’ancienne faisait du 12V-3A avec un diamètre lègèrement en dessous de 5mm. Maintenant, la clef USB a sa petite LED qui clignote lors des écritures, et il n’y a plus à reconnecter parfois la souris USB pour la faire reconnaître complètement par le système. Bref, préférez donc directement 24V-3A, cela vaut mieux pour les périphériques USB. D’autant que le clavier MegaST et la souris Atari sont aussi alimentés par la FireBee.
Je pense aussi que la batterie devait souffrir un peu avec l’ancien transfo. Je n’ai pas eu de recharge/cycle complet, donc pas possible pour l’instant de savoir si les grésillements et chauffe seront de mise la prochaine fois.

Caliente

Puisque l’on parle chaleur, je trouve plus pratique de laisser l’ordinateur sans capot. D’une part pour voir certaines LEDs indiquer le bon fonctionnement (surtout celle orange entre le ColdFire et le FPGA, pratique pour savoir si le reset se passe bien), et d’autre part pour évacuer les calories. Les composants produisant du chaud sont tous d’un côté ou de l’autre : batterie et condensateur, ColdFire et FPGA et nombreux autres. L’on pose le doigt sur ces derniers, en plein fonctionnement, et l’on sent cette chaleur. Chaud mais pas brûlant, on peut laisser son doigt des heures durant dessus. Lorsqu’on ferme le boitier, l’on sent au bout de quelques minutes que le capot côté composants devient tiède : la chaleur est mal évacuée. Les fentes au dessus du lecteur de SD-card ne suffisent apparemment pas. Et l’on se demande si cela peut gêner le bon fonctionnement.
Lorsqu’on voit que le 060 a besoin d’un radiateur et d’un ventilateur pour éviter que cela bogue, l’on voudrait par précaution rajouter au moins un radiateur sur le ColdFire et FPGA. Or, ce n’est pas la même génération ni même conception de composants. Changement de paradigme again. Lorsqu’on a vécu avec des processeurs et des architectures Atari qui n’ont pas changé depuis des décennies, c’est encore un peu dur au cerveau d’accepter ce big leap.

Purée de neurones

Prochaine étape : updater KK Commander, et refaire le DEFLATE.LDG avec des versions vraiment compilées pour 68K, 020-060, et pur CFv4e. Du vrai C avec une vraie cible ColdFire, quoi, et non pas du GFA 68K juste patché pour CF. En essayant de compiler directement sur le FireBee avec les objets zlib.a de Vincent Rivière, et non plus en cross-compilation avec Xcode/Mac et les sources zlib.

Thou shalt bee fast

On va faire rapide cette semaine…

Pas le temps d’épancher mes réflexions sur le web cette fois-ci. Ce qui me reste de neurones à la quarantaine est focalisé durant le temps dit « libre » à l’upgrade de mon client ftp nommé Litchi. Client utilisant la couche tcp/ip STinG qui est adaptée aux faibles configurations, au TOS et à MagiC.

C’est un miracle qu’il fonctionne d’emblée et sans recompilation sur FireBee, sous MiNT, MiNTnet et Gluestick (qui assure la traduction des appels STinG en MiNTnet). Mais j’ai noté des erreurs de transferts. En examinant les sources de Gluestick vient la compréhension d’un blocage à la connexion et la suspicion de bogues si le débit et les tailles de morceaux à transférer augmentent.

C’est qu’avec la petite abeille, on a changé de paradigme. Du coup, je me fais une nuit presque blanche ce samedi (dodo à 6h du matin, juste dire à Môman, « oui j’ai dormi ») pour implémenter des appels direct à la couche tcp/ip MiNTnet. Lonny Pursell (encore lui, et encore merci) a fait un exemple et les gars de la MiNT Mailing-List ont été assez informatifs.

Surprise de la vie, je pensais ne jamais, ô grand jamais, avoir à pondre ça.

Ce soir, donc, utilisation directe de MiNTnet sous MiNT. Je vous rassure, STinG est utilisé si TOS ou MagiC. On a encore besoin de Gluestick, mais il ne sert plus qu’à détecter le cookie et sa fonction resolver (traduire les noms de domaine en adresse IP).

J’ai encore à peaufiner et tester. Cela dépend de la taille des fichiers, mais on peut atteindre avec Litchi 1.2 sur FireBee :
– en upload : 1200 KB/s
– en download : 500 KB/s
Bref, ça dépote bien. Utiliser MiNTnet permet un très gros gain en vitesse (et sécurisation). Cela change des 6-7 KB/s sur mon MegaST4 et son EtherNEC.

Reste des fichiers qui bloquent en download, cause originelle de mon étude. J’en viens à me demander si mon AirPort Express de 2004 est pas un peu vieille pour le wifi. Je teste en effet sur les serveurs ftp de mes Mac. Il faudra que j’essaye en ethernet pur avec FileZille FTP Server d’un PC.

GFA for the Bee

Où les tracasseries de la semaine dernière sont oubliées, et où l’on s’installe dans la routine industrieuse…

GFA mon amour

Quand on dit love, il faut penser aussi hate. Si le GFA était adapté au ST, sa simplicité et sa rapidité est à double tranchant. Les bidouilles internes au GFA ne sont plus tolérées au fur et à mesure de l’évolution des machines et des systèmes. On passe le cap en nettoyant le code, en remplaçant les instructions plantogènes par des appels légaux et propres au système d’exploitation. Et en utilisant les librairies patchées. Sont venues celles patchées pour MagiC, puis d’autres, et maintenant pour ColdFire V4e. Merci à Lonny Pursell.
Attention, le code généré ne marche qu’avec le ColdFire, et nécessite toujours l’émulation 68000. Ceci pour éviter un problème de pile (stack) sur certaines instructions. Séances de débogages donc, sur l’ensemble de ma logithèque. Vous aurez constaté que les jeux et jouets sont actualisés, avec quelques défauts mineurs (problème de masques localisé dans la VDI utilisée pour le Videl de la FireBee). Le travail est surtout ennuyeux au niveau de la création des archives déposées sur ce site : il y avait celles pour chaque langue, en plus des sources. Il faut maintenant multiplier par deux, avec la version classique 68K et celle ColdFire. Le travail de débogage et code est par contre des plus plaisants ; l’éditeur GBE a été adopté, la rapidité de la FireBee en plus de la convivialité du bureau permet de tester le résultat après quelques secondes de compilation.
Alors qu’avant, il fallait quelques minutes sur le MegaST, puis transférer par FTP sur le Falcon, puis tester.

Heureusement que la librarie est patchée, car je ne me vois pas recoder toute ma logithèque en C pour l’occasion. Donc so far, so good. Viennent maintenant les applications « sérieuses ». Et l’on pense aux évolutions à implémenter. Pas de spoilers, mais il y a du code à pondre. Beaucoup de code.

Divine surprise

Pas possible pour l’instant d’écouter des MP3 d’AmigaRemix avec Aniplayer. Certaines personnes ont pu tester, sans doute avec une version officieuse. En attendant, PaulaNG et son MOD.LDG rejoue sans plantage les anciens modules Amiga de l’ancien disque dur de mon Falcon : Cherry Coke, Blueberry, Sleepwalk… Séquence souvenirs.

Bee die-hard user

Sueurs froides cette semaine…

En préambule, une personne d’expérience me signale que le ColdFire possède une MMU, mais étant très différente de celle du 68030, MiNT ne peut l’utiliser sans de très grosses modifications pour son mode Mémoire Protégée.

Tout allait plus ou moins bien cette semaine ; coder GFA en fenêtre, compiler très rapide, et tester le tout sans avoir le temps de se faire un thé. Plus de pause permise, et on en fait des nuits blanches. Le plaisir est là et il dure. Bref, in bed with the Bee.

Sauf pendant une compilation… freeze et crash disque. Reboot, la CompactFlash ne voulait plus être reconnue. Rien à faire. Donc, en frais supplémentaires : achat d’un lecteur de cartes USB pour les SD-cards et les CompactFlash, une SD-card 4 Go et une nouvelle CompactFlash 4 Go. Les deux de marque Sandisk, qui semble avoir bonne presse auprès des mes contacts. L’on loue en effet leur fiabilité.

Chuis trop vieux pour ces conneries les formatages

– formatage sur Mac : l’utilitaire disque ne fait que de la FAT32. Pour la FAT16 désirée, il faut passer par le Terminal et la ligne de commande, avec le programme newfs_msdos et sa tonne d’options imbitables. Quelques essais et prise de tête. Cela doit être faisable, mais franchement, là, j’abandonne.
– formatage sur PC : Windows ne veut formater qu’en une seule partition de 4 Go (donc FAT32). Il faut ne pas utiliser les fonctions système, mais il y a foultitude d’utilitaires de formatages. J’ai choisi le freeware Active Partition Manager. Multiple essais et échecs, jusqu’à arriver au Graal.

Paramètres importants :
– partition FAT16 pour le FireTOS (donc le boot et la lisisiblité sous le bureau de base)
– FAT16 : table d’allocation 16K
– la partition de boot (donc C:) doit être « active », le FireTOS ira lire le dossier AUTO de cette partition « active ».
Remarques :
– partition FAT32 possibles sous MiNT
– il est possible de faire des partoches ext2 pures MiNT, mais ce n’est malheureusement pas ma compétence.
– les FAT16 sont limitées à 2 Go

J’ai fait 4 partitions de 900 Mo. Avec cette bétise du 1 Ko = 1000 octets, je suis un peu perdu et préfère être sûr. Avec ces capacités surdimensionnées, tant pis si l’on perd un peu.

Ensuite, il existe des fichiers tout prêts. Téléchargement de l’archive MiNT préconfigurée, on dépose sur le C: et on replace la CompactFlash dans son emplacement sur la FireBee.
Bien sûr, pour les tests, retirer et replacer la CompactFlash s’est fait un bon nombre de fois. Le fabricant a calculé au plus juste, et on s’y fait avec un peu de dextérité.

Et Yahoo ! Cela remarche. Gros soulagement. Cela m’apprendra à faire de fréquentes sauvegardes.

Conclusion

Crash d’origine inconnue. L’ancienne CompactFlash est reformatée, et semble fonctionner sous Mac ou PC. Je suspecte mes nombreuses compilations et tests de mes logiciels GFA sur le disque D:, quoique c’est l’ancienne CompactFlash entière qui n’était plus reconnue. Problème électrique ? Problème de formatage sur cette CompactFlash préinstallée par le fabricant ? Mystère et boule de gomme. Il semble que je ne suis pas le seul dans ce cas. D’autres utilisateurs ont dû reformater et réinstaller eux-mêmes leur disque dur, puis tout est allé sans anicroche ensuite.
Si vous commandez votre précieux, achetez plutôt votre propre CompactFlash et apprenez par vous-même à l’installer. C’est dur, mais cela donne un max de points d’EXP et vous prépare en cas de problème.

Par contre, toujours choux blanc pour la SD-card. D’autres utilisateurs la font fonctionner sans problème. La mienne de 4 Go, formatée FAT16 à 900 Mo seulement, ne convient pas. Il semble qu’il vaut mieux une de 2 Go, mais ça va être dur à trouver dans le commerce. En tout cas, même si la partition n’est pas reconnue, sa présence dans le lecteur accélère le boot et le browser de zView.

C’est Naël

Je reste toujours très positif sur la FireBee. Malgré cette histoire de crash disque. On est toujours en version « alpha », donc réservé aux utilisateurs qui savent se débrouiller et ne vont pas aller embêter un SAV Suisse.

Pour anecdote : nombreux tests de la CompactFlash, donc carte à l’air libre, boitier sans capot, comme un vulgaire Falcon (ouais, VULGAIRE !). La couleur vert-sapin de la carte mère et toutes ces pitites LEDs multicolores qui clignotent… Accessoirement, la FireBee est une très jolie déco de Naël. PTDRXD.

One week with the Bee

Quelques remarques après la première semaine d’utilisation de la FireBee…

Du point de vue matériel

Superbe travail : bien pensé et réalisé. On penserait que la batterie est superflue mais, outre la sauvegarde de la RAM permanente et de l’horloge, elle sert aussi en cas de coupure intempestive du courant. Une sorte d’onduleur, pour ne pas corrompre les données sur les disques lorsqu’ils sont en cours d’écriture.
Il m’est arrivé de l’allumer sans mettre l’alimentation du transformateur (qui sert en journée à un disque dur externe) : après 30 minutes, écran noir, la FireBee qui a éteint sa LED bleue. Panique soudaine, ai-je endommagé le précieux ? Que nenni, après quelques secondes, la compréhension arrive. On rebranche, et tout redémarre. A noter qu’un son entre ronronnement et grésillement peut s’entendre lors du rechargement, avec dégagement de chaleur.

Toujours côté alimentation, le bouton marche/reset/arrêt est assez bien accessible, un peu trop même, c’est très facilement qu’on le touche lorsqu’on manipule ou déménage l’ordinateur (pour l’amener par exemple à une AmigaBouffe). Attention donc lorsque vous embarquez la bestiole ; le paquet ne doit pas serrer.

Du fait de l’épaisseur du boîtier aluminium, le câble RJ11 est un peu difficile à retirer. On y arrive avec dextérité et par le dessous. C’est que ce câble est d’origine et a plus de 25 ans, comme le clavier du MegaST. Si l’on adopte très facilement une souris USB, avec la rapidité de son déplacement, et que l’on vire la souris Atari pour sa lourdeur et lenteur, c’est assez difficile de se passer du clavier Atari. Question de réflexe et positions de touches, surtout avec l’éditeur du GFA Basic.

Question USB, insérer une clef à chaud est possible, mais bloquant (au moins sous MiNT). Le clavier répond, mais plus les souris. Il faut l’insérer avant le démarrage pour qu’elle soit bien reconnue, et on peut la retirer et la rebrancher en cours de route sans problème ensuite.

Côté lecteur de SD card, je n’ai pas encore réussi à en faire lire une, mais j’ai fait ça sans sérieux. Très possible que cela fonctionne, mais il faut que j’achète une SD card au lieu de l’emprunter et cherche le mode d’emploi.

VGA ou DVI ? Préférez de loin le DVI. J’ai pu essayer le VGA avec un convertisseur mais le résultat est pourrave sur un écran LCD. Pas de parasites que certains ont pu le rencontrer, apparemment c’est nickel à ce niveau. Mais le nouveau moniteur HP 2211x acheté pour l’occasion zoome très mal l’entrée VGA, alors que c’est parfait en DVI. Pour les moniteurs, préférez aussi les 4:3 plutôt que les 16:9, la résolution native du HP est de 1920*1080, mais sa plage de fréquence n’est pas assez tolérante pour la FireBee. Je peux faire du 1400*1050 mais c’est assez écrasé. Pour l’instant, c’est du 1366*768, en attendant que je puisse bricoler une résolution de 1440*900.
La détection de la résolution idéale du moniteur par la FireBee est une bonne idée, mais elle empêche de migrer facilement d’un moniteur à l’autre. Du Sony SDM 19″ 4:3 au HP 2211x, j’ai eu des difficultés pour l’affichage. Ecrans noirs sur écrans noirs. Résolu en accédant au FireTOS (option 3 au démarrage) sans MiNT, sur le Sony, puis en allant dans le fichier xa_video.cnf et commentant la ligne video. On retourne alors au mode 640*480 de base et accepté par tous les moniteurs. C’est assez bizarre de retrouver sur le bureau « de base », mais avez un formulaire de choix de résolutions assez étendues, dont ceux Atari d’origine avec le monochrome, 2 et 16 couleurs.
Un formulaire existe sous MiNT pour choisir et surtout tester la résolution avant de valider et redémarrer. Assez jouissif, quoique la liste des résolutions proposées est une peu fouillie (sur la taille de la liste, on aimerait un tri). Contrairement à ce que j’ai dit dans un billet précédent, le mode TC32 est bien présent. La « rapidité » est la même qu’en TC16. Le mode 256c n’est pas vraiment utilisable car les icônes apparaissent comme des carrés noirs : il y a peut-être à configurer dans xaaes.cnf

Pour l’Ethernet, on branche et ça marche direct. Merci le DHCP sous MiNT. Le défaut est que l’on ne connaît plus l’adresse IP (sans doute rechercher via un terminal). Netsurf et les produits Draconis marchent d’emblée. Mais pour les clients qui fonctionnent avec STinG, il y a une manipulation à faire. Gluetick est à chercher en dernière version et installer dans le mint.cfg avec « exec /chemin/gluetik.prg –force » (merci JFL). Car figurez-vous que STinG est déjà intégré au FireTOS ! Le cookie STiK existe, et il sert au FireTOS (sans MiNT) pour faire du net. L’on configure alors l’IP via le CPX du FireTOS. L’on doit donc utiliser l’option « –force » pour oublier la couche STinG déjà présente et que Gluestik traduise les appels pour la couche MiNTNet.

A préciser : certains composants ne sont pas encore intégrés dans le FPGA (le DSP en particulier), certaines choses pas encore finalisées (port PS/2, port ASCI, le SCSI aussi ?), mais le nombre de ports déjà fonctionnels rend cette version « alpha » très bien utilisable.

Des années de travail pour l’équipe Atari ColdFire. Sans fanfaronnade ni annonce grandiloquente. Du discret sérieux qui force le respect. Grand merci à eux.

Du point de vue logiciel

L’on penserait qu’avec la puissance du ColdFire, l’on aurait un affichage surper-rapide. Ce n’est pas aussi simple. Je déteste comparer les tailles de verges et les calibres de melons, parce que ça ne sert qu’à flatter les egos et à dénigrer la concurence. C’est typiquement masculin et je suis heureux de faire partie des déviants. Mais si vous voulez une idée, niveau affichage, on a l’impression d’avoir un Falcon+CT2. Le mode TC16 est confortable et relativement rapide pour ceux qui n’ont connu que le Falcon de base. Et ceci avec des résolutions assez grandes. Je ne vois pas trop de différence entre TC16 et TC32 bien qu’il y ait deux fois plus de bits à transférer. Ceux qui possèdent une carte graphique PC dans leur Atari seront déçus. Mais justement, il n’y a pas de carte graphique. Et avec un fond de panier plus une carte ATI Radeon… Cherchez sur le net, ça se fait, pour l’instant en essais.
Il semble qu’il y ait par ailleurs quelques bogues dans le Videl ou la VDI du FireTOS. A corriger et optimiser. Car ce qui est cool, c’est que le TOS et le FPGA peuvent être reflashés, donc le matériel peut être amélioré sans changer de machine.

Niveau puissance intellectuelle de calcul, alors là, c’est le jackpot. Le source de DGEM est compilé en 7-8 secondes, alors qu’il fallait 4-5 minutes sur le MegaST. Et on est ici en émulation 68K. Si les programmes sont compilés (et non pas uniquement patchés) pour le ColdFire, alors ça dépote bien.

Le navigateur internet NetSurf n’est pas encore assez stable, mais son existence et portage est déjà une performance. Sans rapport, MiNT et XaAES deviennent très utilisables et on y prend goût. Pour quelqu’un qui préférait plus MagiC, c’est un signe. Défaut du ColdFire, pas de PMMU, donc pas de mode mémoire protégée. Dommage, car j’avais travaillé mes logiciels pour, mais Aranym à côté peut être lancé pour tester et rendre propre les logiciels. Pour les MiNT hardcore users, il faudra compléter l’installation. Le disque D est peut-être là pour personnaliser la pré-installation et faire une partition mint ext2.

Je n’ai pas eu le temps de tester beaucoup de logiciels. Etant focalisé sur les miens, qu’il faut pour la plupart recompiler à cause de petits détails (qui peuvent générer un crash de l’appli), je constate que la compatibilité semble assez bonne. Il faut être GEM et propre. J’ai eu à faire à ce genre de migration avec l’arrivée de MagiC Atari, puis de la carte Eclipse+ATI Rage IIc.
Il faudrait quelqu’un se dévoue pour faire une tonne de tests, faire le tri dans les logiciels déjà présents, je n’ai pas malheureusement pas le temps.

Pour finir ce billet…

C’est toujours en « alpha » donc non exempt de bogues connus ou à découvrir. Mais je n’ose imaginer la qualité de la « final edition » lorsqu’on voit l’excellence que je contaste en face de moi.

Pour ce qui est du prix : cela vaut très largement les 750 Euros (HT) déboursés. Si l’on a dépensé tout son budget en Falcon + CT60 + CTPCI + carte PC + etc, je comprends que cela paraisse élevé. Il faut aussi avoir le temps de l’utiliser. La FireBee est trop rare pour la laisser trainer dans un tiroir ou faire doublon avec un Falcon surbidouillé.
C’est cool parce que ce n’est heureusement pas mon cas XD

g33k pr0n

Quelques vues de très très près. L’art de photographier ou filmer le désir et le nu en gros plans a un nom, mais je l’ai oublié. Un appareil photo numérique a été utilisé, mais votre serviteur n’est pas très pro dans ce domaine. Les photos sont libres de droits et peuvent être affichées ailleurs, mais prière de ne pas en foutre partout.

Pour la légende, il y a un PDF qui va bien sur le site firebee.org

The unboxing

Le Père Naël a sonné deux fois. Il était déguisé en postier, mais je l’ai reconnu sous son déguisement et son maquillage. Le colis était léger : 600 grammes et venant de Suisse.
Ce n’était pas du chocolat, mais je commençais déjà à saliver d’envie.
Ouverture !

Vous me pardonnez, mais ce fut sans gants blancs. Les vignettes sont cliquables, le mode zoom permet de naviguer avec les touches fléchées gauche et droite. Désolé pour la faible qualité, j’ai fait avec les moyens du bord et sur le vif, avec la fonction photo de mon iPod Touch 4G.


Il a fallu de la modération pour ne pas déchirer le paquet comme un barbare.

Heureusement qu’on ne m’a pas pris en photo, mes yeux devaient avoir quadruplé de volume, comme Will E. Coyote voyant un Roadrunner rôti sauce curry.

Le doute est levé, c’est bien elle. « Alpha edition ». On est toujours en développement et tests, et il est logique de penser qu’un jour, ce seront des « Final edition » qui seront produites.

Le dos de la boîte : cela fait très pro, on a du mal à intégrer le fait qu’il s’agisse de la version « alpha ».

On fait coulisser le papier glacé noir, et l’on se retrouve avec le carton lui-même.

Voilà ce qu’on obtient après avoir soulevé une sorte de polystyrène.
A noter que les deux rouleaux ne servent pas qu’à bloquer le boitier, déroulez-les et conservez-les bien, car ce sont les plans pour devenir Maître du Monde. Mouaaaaahhahhahaahhhh !!!!
Plus sérieusement, c’est à ce genre de petits détails rajoutés qu’on reconnaît un travail bien fait et bien pensé. Ah, oui, et il y a une brochure aussi. Attention car il faut la déplier :
 
 

Et la bestiole fut touchée et sortie de son emballage. My preeeeciooussss!!!!
 

Même si la qualité n’est pas la même, j’ai eu l’impression de sortir un appeule Mac mini. Mieux : plus léger, aucune pièce mécanique, aucun ventilateur, presque autant de ports USB… Le détail qui tue : la peinture du boîtier possède, en plus de la couleur, la texture en peau d’orange de l’Atari ST.

Pas de risque au début, on prend le clavier et souris du MegaST, la connexion vidéo est le DVI-D du moniteur du mediacenter, et le transfo utilisé est celui d’un disque dur externe (après avoir bien vérifié voltage, ampérage et polarité sur les notices).
Hum… il manque quelque chose…


Voilà, maintenant c’est parfait ! XD


Bon, ben, ça s’allume, mais ça prend pas feu. A noter qu’il n’y a qu’un seul bouton pour allumer ET reseter ET éteindre. Cela reste intuitif, on s’aide avec la LED sur le devant, et on joue sur les délais (qui sont raccourcis par rapport à ceux que l’on peut entendre sur une vidéo youtube).

Un demi-GIGA de RAM ???? Mais comment on fait pour remplir ça ? Sur Mac ou PC, c’est facile, mais sur Atari, le concept est si nouveau que mon cerveau a vraiment du mal. (@GdM: oui, okay, avec la PAO). A noter que comme sur MacBook Air, la RAM est soudée et non extensible. Pour les 2 Go de RAM (limite du TOS), si vraiment c’est nécessaire, ce sera peut-être pour une « Gold Edition ».

Le PCI… Si vous consultez le site de Didier Méquignon, vous savez qu’avec un fond de panier, on peut rajouter des cartes PCI (donc une carte vidéo). La vidéo qui sort est générée par le Videl virtuel du FPGA. On a recensé des problèmes avec la sortie vidéo analogique (VGA) sous la forme de parasites, mais là, en DVI-D(igital), c’est nickel.

Puis l’USB… On arrive ensuite sur l’initialisation de MiNT préinstallé avec ouverture de NetSurf (un client web) et une page web de bienvenue. Petit clin d’oeil à appeule ? Le fond d’écran bleu fait aussi penser au fond d’écran MacOSX Tiger. Préinstallé, préconfiguré, la majorité des logiciels, utilitaires et configurateurs ont un fichier texte explicatif. Ils pensent à l’utilisateur de base. Bravo ! On change la résolution, celle de base étant le 640*480*TC16 et on branche des trucs sur les ports USB, on fixe le langage dans le CPX qui va bien. Deux remarques : le desktop.inf est en lecture seulement, il faut le mettre en écriture pour ne plus avoir à choisir le bureau les fois suivantes, et il faut déclarer un setenv HOME dans MiNT.
Reboot…

Tout est détecté : clavier usb, souris usb, clef usb. Et ça marche ! le clavier est correctement mappé, la souris usb marche (même la molette pour les logiciels qui gèrent cet événement), et les fichiers sur la clef sont accessibles. J’ai même installé mon KK Commander, dézippé les archives situées sur la clef usb, les répertoires de destination étant sur le disque D.
Pour être poli, j’ai halluciné et je n’en revenais pas. Pour être franc, il m’est poussé un second trou de balle. De l’USB sur Atari !!!! Et bien oui. Pour les fonctions de base, hein. On n’ira pas demander de la webcam ou une tablette graphique… quoique… J’ai fait un test sans clavier et souris Atari : les clavier et souris USB sont reconnues dès le démarrage. Le FireTOS biiiippp à son lancement car il ne détecte pas le clavier du MegaST, mais c’est réglé en tapant une touche sur le clavier USB.

1280*1024*TC16. Je n’ai pas vu le mode 32 bits dans le sélecteur de configuration, mais je m’en fous, il est inutile. NVDI est aussi installé par mes soins (j’avais pu sauvegarder le disque dur de mon Falcon avec Litchi, lucky me) et patché selon les instructions. Niveau affichage, ce n’est pas un foudre de guerre, mais ça le fait. C’est confortable, ça marche et pour le peu que j’ai testé (en gros, mes logiciels) la compatibilité semble très bonne.

D’autres petits articles suivront, donc stay tuned. Prochaine fois, je donnerai dans le g33k-P0rn ; il y a déjà des photos de la carte nue et en gros plan sur le web, mais à l’instar du sexe en ligne, on oublie et on en veut toujours. Et puis il y a tant de choses à tester : le lecteur sd card, l’ethernet (qui parait-il est : « on branche, ça marche, rien à configurer »), etc. A noter que certaines choses ne marchent pas car en cours de développement (port PS/2, ASCI, SCSI ?) et il manque des choses dans le FPGA (on parle d’un DSP, mais bon, c’est juste pour le fun car le ColdFire est bien plus puissant).

Plus sérieusement, j’adresse toutes mes félicitations au fabricant et à l’équipe de développement pour ce bijou technologique. Bien que non fini, c’est déjà de l’excellent travail.
Bon, c’est pas tout, mais j’ai du code à pondre et à torcher… The FireBee gave me new Mojo, so behave, baby: I’m back!