Aussiebum Squad Capitain :
Très confortable, mais sans pitié pour le ventre. Il faut encore du travail pour que les photos de face soient acceptables. Je peux néanmoins nager et me promener avec, sans aucune vergogne.
Et encore merci à un vendeur au bon coin, qui avait de quoi compléter les éléments Niklas : +2 placards bas, +1 commode, avec planches et arceaux.
Donc week-end à bouger les meubles, faire la poussière derrière, jouer aux planches musicales, et surtout déplacer/replacer la tonne de livres (le poids de la connaissance n’est pas une métaphore).
Le coin bibliothèque ne change pas trop, les grosses boîtes étant cachées et on gagne encore de la place.
C’est le coin mediacenter qui est surtout changé. L’espace libre n’a bizarrement pas diminué.
La nouvelle commode, bien qu’étant très bien conservée, dépareille avec les deux autres, donc elle a été placée dans la salle de bain. Avec des arceaux hauts et les planches les plus abimées, cela permet de gagner du rangement, et surtout de virer l’ancienne commode blanche de 20 ans.
Tout est bien rangé maintenant, reste plus que deux voyages à la décharge pour apporter le bois agglo issu de cette ancienne commode.
Je crois que ce ne sera plus possible d’optimiser dans le living (et salle de bain). Par contre, dans le coin cuisine… Cogitations : en demandant au proprio de virer son frigo à lui, j’y place mon frigo à moi, en remplaçant le vieux placard blanc par 2 udden noirs à tiroirs ? Là, il me faudrait quelqu’un de motorisé pour faire un voyage décharge puis ikéa… On verra ça dans quelques mois.
Me suis encore trompé de format de piles, il en fallait des plus larges…
Mais ce format convient parfaitement à un petit truc geek datant de mathusalem, qui est privé de piles depuis qu’elles ont fuitées pendant la canicule de 2003. Pour la petite histoire, cet « Envahisseurs 2 » est une console primitive offerte – si mes souvenirs sont corrects – par Pépé Marceau à son petit fils Marc, il y a 25 ans environ. Le frangin l’a oublié lors du divorce des parents. Je me demande encore comment ce petit joujou s’est retrouvé dans mes cartons(*).
Et comme tout geek qui se respecte, on se doit de démonter pour voir à l’intérieur : le bouton « On » avec son ne marche apparemment plus. On peut encore jouer en mode « mute ». Il s’avère en fait qu’il ne faut pas pousser le switch à fond (ou alors à fond, puis léger retour à gauche) pour avoir le jeu avec son.
Bizarrerie de l’industrie ludique : le plastique et le circuit pour le pad sont communs avec un jeu type « PacMan ». Il y a la place pour le « haut » et « bas », plus un « haut » au dessus du bouton « fire ». Le circuit où se trouve la grille écran et la puce est bien construit pour un « Invaders ». Un point de superglue empêche la carte-mère-écran d’être dégagée : le frérot a visiblement aussi démonté le joujou et bidouillé.
On doit donc supposer qu’il y a une version 1 de cet Envahisseurs, et une console PacMan de même facture. Avis aux collectionneurs.
(*)Idem pour un candélabre qui se trouvait à l’origine dans la maison de campagne de Notre Dame de Londres, pour la bougie rouge sur le rebord de la cheminée de la villa de La Baraillère, pour le mortier et pilon en bois de la cuisine…
(*) en anglais, on dit seize the day, et en latin carpe diem
Hein ? J’aurais quarante ans ? Pas possible ! J’ai pas l’impression de vieillir. Par contre, j’ai vu (ou plutôt mon postérieur a senti) vieillir mes assises, qui avaient environ la vingtaine d’années. Ben oui, quand j’achète, c’est pour durer. Adieu le Lundsberg Ikéa en tissu noir de 6000 Francs, qui ira finir sa life ailleurs. A la décharge le Poang Ikéa en tissu noir… Bienvenu à du black leather et de l’acier chromé de chez BoConcept.
Optimisations au niveau de la bibliothèque « niklas », où sont rangés les cartons de cédés et livres de poche.
Le canapé ; modèle Quattro 1452 en méridienne. Un mois après et il n’était plus au catalogue. Faut croire que j’aime les trucs en voie d’être « sasfépus ».
Un des deux fauteuils Ross, offerts par Môman (double merci à elle). C’est le coin lecture de bédés. 5 orchidées sous le tube horticole. J’ai remarqué que mes déprimes automnales ont disparu depuis que ce tube a été posé. Potiche ou plante verte ? La réponse est donc plante verte.
L’autre partie, avec le coin mediacenter. Inversion de place avec le canapé, ce qui fait gagner en volume habitable.
Le coin informatique et le vaisselier, juste à côté du coin cuisine. Plus de tour Falcon, ce qui fait permet d’optimiser cette partie là. Des éléments niklas qui attendaient à la cave ont pu être remontés et accolés au vaisselier.
Dans la cocotte l’autocuiseur à riz :
– 1 dose de riz Thaï bio , avec ses 2 doses d’eau de Volvic
– le servir à la fin dans un grand bol.
Dans la poële à four (yes, i’m a WMF lover) :
– 2 blancs de poulet bio, coupés en petits morceaux (pour des petites bouchées)
– 1 cuillère à café de fleur de sel de Guérande
– une bonne dose de beurre bio, qui va prendre les arômes des épices
– à feux doux, cuire d’abord à l’étouffée (donc couvercle), l’eau d’évaporation du poulet servant à le cuire.
– à mi-cuisson, rajouter 2 cuillères à café de pâte de curry rouge Thaï (qu’on trouve à Bahadourian), toujours feu foux et couvercle.
– vers la fin, rajouter 2 à 3 échalotes longues, coupées en longueur, qui vont absorber le jus, feu doux sans couvercle.
– presque à la fin, rajouter 2 cuillères à café de sucre complet bio (non raffiné, couleur marron pas engageante, mais trop bon) avec un feu fort pour caraméliser un peu le tout.
– déposer le tout sur le riz, et déguster. Pas besoin de fourchette ou de baguettes, c’est à la cuillère à soupe. Le riz calme le feu du poulet.
Et au fur et à mesure que cette popote est consommée, on se fait à l’idée que la vie est belle.
Strauss et son Danube bleu, quand mon Imperial Trader est en train d’accoster, ou qu’un vaisseau s’amarre à la Station Spatiale Internationale… en direct sur Nasa TV.
Au hasard, un morceau d’Angels & Airwaves quand je m’imagine traverser l’espace interstellaire.
Là, Lascia ch’io pianga quand l’ISS passe dans l’ombre de la terre. Soleil couchant, qui transperce l’atmosphère. La vidéo est de faible qualité, mais cela fait son effet sur l’écran du mediacenter. On l’imagine en haute définition, sur un pan de mur entier.
La quiétude est encore plus belle, lorsque le moment correspond à l’après dégustation de sashimis.
Il faudra que j’essaye de synchroniser tout cela avec un verre de Valpolicella.
Sans fatigue. Aucune douleur, aucune crampe. Le geste n’est peut-être pas aussi parfait que la doctrine l’exige, mais cela me suffit amplement. Du moins lorsque mon esprit y prête attention. Optimisé et durable. Économe et pourtant efficace. Quand d’autres sont à la peine, je file, je trace. Ligne droite, trajectoire imaginaire. Le seul but étant d’avancer, loin et vite. Mais sans compter la distance. Les longueurs ne sont plus significatives. L’espace se courbe, et aurait même tendance à se replier.
Avec parfois un regard sur le panneau horaire. La comparaison avec mon horloge interne dénote une incohérence. Ma notion du temps est altérée. Ou est-ce le temps lui-même qui s’altère ? Les minutes sont élastiques, les secondes inégales, certaines éternelles, d’autres insignifiantes.
Je suis dans mon corps comme le navigateur dans un vaisseau spatial. Mécanique bien huilée, en parfaite condition. Mon esprit est à la fois conscient du corps et déconnecté de ce dernier. A la fois oubli de soi, et éveil total. Ils appellent cela le « flow ». L’homéostasie maîtrisée à la perfection, j’avance dans cette eau comme si je filais entre les étoiles.
Et pour rajouter au bien-être, à cette apesanteur, au largage des soucis à des années-lumière : se rappellent à mon souvenir un air ou deux de musique…
Catégorie « Space Rock ».
Toujours aussi difficile de décrire ce qui se passe dans le cerveau quand on ingurgite cela, mais déjà : le plaisir visuel.
« Opium Hill » |
« Nil Rouge » |
« Gold Himalaya » |
« Silver Dragon » |
« Arya » ou Rose d’Himalaya |
Impossible par contre de photographier la légère vapeur qui s’en échappe, ni le jeu de lumière entre le verre russe, la liseuse et les bougies.
Petit moment d’orgueil, mais je pense le mériter, vu l’activité physique constante en musculation et natation depuis une dizaine d’année (natation surtout : 3 Km de crawl en 54 minutes). On se cultive, comme on dit, on sculpte tout ça petit à petit, manière d’occuper son temps avant la fin.
Là en début 2007 :
Ici, aujourd’hui, avec un achat récent sur internet, chez une marque australienne un peu connotée (*) :
Il y a encore du travail au niveau de la ceinture abdominale, des fessiers et des cuisses. On verra au prochain épisode.
(*) leur dernier slogan : « Si tu doutes de toi, porte autre chose. » Certes…
Difficile de jeter les dvds et les bouquins, qui s’entassent un peu partout et rendent l’espace de vie moins esthétique. Merci leboncoin.fr et un vendeur qui renouvelait son intérieur ; cela m’a permis de rajouter des éléments d’étagères sasfépu. Du coup, j’ai réagencé, rationalisé, optimisé. Un beau bordel pendant un après-midi et nuit, mais ça valait l’effort.
La bibliothèque « niklas », qui fait presque un pan de mur. Les dvds sont maintenant précieusement rangés dans l’armoire du bas.
Le divan ; là, ça ne change pas par rapport à la version antérieure. Les livres de poche sont dans le compartiment en dessous.
Le coin mediacenter, plus esthétique vu que les câbles informatiques sont cachés par la commode supplémentaire.
Le coin informatique et le vaissellier, juste à côté du coin cuisine.